Facebook lance un nouveau format de publicité qui consiste a l’affichage a coté d’une bannière publicitaire de visages des amis de l’utilisateur qui ont «liké» telle ou telle marque ou se sont «chequés» dans un lieu quelconque via Facebook Places.
Par exemple, si quelqu’un de vos amis a eu l’imprudence de se marquer au MacDonald’s, vous verrez sur la bannière du restaurant son prénom, sa photo de profil et un commentaire laissé. Les juristes affirment qu’une telle publicité ne va pas à l’encontre de la loi, car il en est question dans le point 10 des Conditions d’utilisation de Facebook.
Il n’y a pas jusqu’à présent de possibilité d’interdire l’affichage de sa photo dans la publicité (peut-être apparaitrait-elle plus tard). Les bannières de format «sponsored stories» sont affichées dans le coin en haut à gauche des pages personnelles du réseau social.
Il est a remarqué que la photo de l’utilisateur apparaitra dans la publicité même si celui-ci s’est chequé et a laissé un commentaire négatif genre « Je déteste cet endroit ! ». Et c’est justement cette phrase-ci qui s’affichera sur la bannière. Sauf ces cas, l’efficacité d’une publicité pareille devrait accroitre considérablement, car des bannières impersonnelles se transforment en un clin d’œil en recommandations de vos amis. C’est une vraie révolution pour les annonceurs, parce qu’il est extrêmement rare qu’on réussisse à réaliser une publicité virale (celle qui se fait transmettre d’une personne a une autre). Et d’ores et déjà, sur Facebook cela se fait automatiquement.
Les annonceurs ayant peur des avis négatifs ont la possibilité de les limiter aux simples «J’aime» (ou «Like») qui ne prévoient pas de commentaires. De même, les bannières en question ont dorénavant un drapeau pour signaler «un contenu indécent».
En ce moment, la technologie publicitaire est en test sur quelques gros annonceurs, y compris nombre associations de bienfaisance, parmi lesquelles Coke, Levi’s, Anheuser-Busch, Amnesty International, RED и Unicef. Apres quelques semaines de testing il sera mis en place en tant qu’une option standard pour tous les possesseurs de pages corporatives.
Ainsi, bienvenue aux technologies publicitaires du XXIème siècle ! Quelqu’un s’étonne encore pourquoi la capitalisation de Facebook s’évalue à $70 milliards et les revenues publicitaires sont pronostiquées à $4 milliards par an ce qui est 11% du marché américain de la pub internet ?